Description
En résidence de travail au domaine de Kerguéhennec en 1998, Léo rencontre le peintre américain John Millei auquel il propose une co-production. Cette pièce existe en 3 exemplaires : violet, gris & ocre.
Originaire de Californie du Sud, John Millei est une figure centrale de la scène artistique de Los Angeles depuis des décennies. Professeur de peinture à l’Université de Claremont et à l’Art Center College of Design de Pasadena, son enseignement a eu un impact profond sur des générations d’artistes contemporains. Parmi ses anciens étudiants, on compte Mark Bradford, Laura Owens, Sterling Ruby et Doug Aitkens. Millei a commencé à peindre à la fin des années 1970, influencé par les séries iconiques 0 à 9 de Jasper Johns (1960) et par les peintures expressionnistes abstraites de John Altoon, une figure marquante de la scène artistique de Los Angeles dans les années 1950 et 1960.
“Nous sommes la génération juste après Mike Kelley, Paul McCarthy et Charles Bukowski qui ont grandi sur le punk rock et les Red Hot Chilli Peppers. Nous étions plus intéressés par le côté miteux de Los Angeles et d’Hollywood, et non par l’art cool, propre, fétichiste et “beach boys” des artistes de Light and Space”, explique John Millei. C’est un artiste dont le vocabulaire visuel ne connaît pas de limites. Il joue avec des images et des sujets qui ont fonctionné comme des motifs dans le canon de l’histoire de l’art depuis des temps immémoriaux, des sujets si familiers pour nous qu’ils sont devenus presque banals : le paysage marin, la fleur, le portrait de Dora Maar par Picasso, les Baigneuses de Cézanne, etc. Mais les motifs, les genres ou les sujets eux-mêmes ne sont qu’un point de départ pour son imagination ; ce qui l’intéresse vraiment, c’est de savoir comment il peut réinventer et subvertir ces icônes de façon ludique, avec son sens aigu de l’absurde et sa maîtrise de la peinture.