De nombreuses technologies existent pour augmenter l’expérience du réel et proposer des extensions virtuelles. Le contenu supplémentaire que nous proposons dans l’exposition Douze Heures de Jour — X variations s’inscrit pleinement dans cette dynamique. En effet, des tags NFC implantés dans les châssis offrent pour ceux qui le souhaitent un parcours virtuel à travers une arborescence numérique très étayée.
Qu’est-ce que la NFC ?
Lorsque des données circulent sans fil, plusieurs protocoles différents peuvent être utilisés (WIFI ou Bluetooth). La technologie NFC est une autre forme de dispositif qui a été développée à partir de l’identification par radiofréquence. Un système d’identification par micro-puce fréquemment utilisé dans le commerce pour scanner les articles. Cette technologie repose sur des champs électromagnétiques de très faible intensité qui ne peuvent être détectés que lorsque l’équipement de lecture est proche de la pastille hébergeant la puce. La technologie NFC fonctionne sur une fréquence de 13,56 MHz, ce qui signifie qu’elle ne fonctionne que lorsque les appareils concernés se trouvent à environ 5 ou 10 centimètres les uns des autres.
La NFC pour les expositions
La technologie NFC étant plus pratique à utiliser que le balayage d’un code QR (dans le cadre de cette exposition des QR codes sont également présents sur chaque cartel), elle est idéale pour un usage dans l’espaces publics, comme les lieux d’exposition. Les visiteurs effleurent la pastille logée dans le châssis pour accéder à un contenu virtuel. Grâce à ce dispositif innovant le visiteur peut librement compléter sa visite (appréhension/compréhension d’une œuvre) en accédant à des données complémentaires mises en ligne sur le site dédié au travail de l’artiste. Grâce à ce déploiement, le visiteur interagi de manière immédiate et engageante avec un contenu virtuel qui prolonge son regard et sa réflexion. Les tags NFC servent de déclencheur à un contenu plus large sur les oeuvres concernées : informations techniques, vidéo, fichiers audio, entretiens, photographies, vues d’atelier, circulation de l’oeuvre dans d’autres expositions, relais vers les réseaux sociaux (…)
Nous ne sommes par sur de l’audio-guide de musée mais davantage sur une arborescence incrémentale qui contextualise la pièce dans un champs élargie, sorte de contre-point dématérialisé d’une peinture. Comme nous maîtrisons totalement la plateforme numérique qui héberge les données relatives à chacun des tags NFC, nous pouvons augmenter le contenu à notre guise et dans un espace temps qui reste très ouvert. Évidemment, cela nous permet également de renforcer la présence en ligne de l’ATELIER LK’ à chaque fois qu’un utilisateur s’engage dans cette expérience virtuelle.
Pour conclure, la technologie NFC offre aux parties prenantes (artiste/visiteur/œuvre) un éventail illimité de possibilités pour accentuer l’expérience d’une contemplation augmentée. Une opportunité que nous avons su saisir, afin d’ouvrir le champ des possibles… In perpetuum mobile.